C'ETAIT AU TEMPS DE LA DILIGENCE
EN HAUTE TARENTAISE
Les diligences suivaient des itinéraires fixes, établis pour relier les grandes villes européennes. Ces trajets étaient minutieusement organisés, avec des relais tous les 15 à 20 kilomètres pour changer les chevaux fatigués. Ce système, appelé poste aux chevaux, assurait un transport rapide et régulier.
La diligence assurant la navette
Moutiers - Bourg Saint Maurice au tunnel de Siaix !
La grande diligence
À partir de 1818 les grands services de transports s’organisent. Les diligences deviennent de plus en plus importantes, elles manquent alors de stabilité à cause de leur hauteur. À son apogée, la grande diligence est divisée en trois compartiments : de l’avant vers l’arrière, le coupé (parfois le cabriolet), la berline ou l’intérieur et à l'arrière la rotonde peu appréciée des voyageurs D'une manière générale, les voitures composites, à plusieurs compartiments, dont il existait une grande variété de modèles, avaient une nomenclature basée sur les modèles de voitures simples : coupé, cabriolet, berline, landau, etc. La construction de ces voitures tend à se standardiser, autorisant des variations à partir d'éléments de base identiques.
Les bagages sont placés au-dessus, sous une bâche, et des places sont réservées pour les amateurs de plein air, ou les fumeurs, sur l’impériale, banquette placée au-dessus du coupé, protégée du froid et de la pluie par une capote de cuir et de bois. L’attelage est mené par un cocher assisté par un postillon enfourchant le premier cheval de gauche (le timonier).
La diligence disparaît progressivement sur les grands axes de circulation, supplantée par le chemin de fer Elle survit sur des lignes secondaires, une solution adoptée parfois étant de dissocier la caisse de la diligence au terme d'un trajet routier, et de la placer sur une plate-forme de wagon pour poursuivre le voyage par voie ferrée
