UNE NATURE INTACTE SERVIE SUR UN PLATEAU…
LA OU LA MODERNITÉ N’A PAS POSE SON EMPREINTE
Après avoir traversé le village authentique de Sainte Foy Tarentaise, vous emprunterez la route de la masure, puis le Crôt. Enfin la route se termine et les panneaux vous invitent à garer votre moyen de transport au parking de Pierre Giret. Dés cet instant une balade de 40 min à 1 heure vous propose des paysages hors du commun le tout bordé par des rhododendrons en pleine floraison.
Déboucher au détour du dernier virage
… le vallon de la Sassière vous accueille.
Niché dans le Vallon de la Sassière le tout est entouré par de nombreux lacs de montagne et hauts sommets. Une halte ? Un instant de repos ? Un besoin de poser vos yeux sur la chapelle Saint-Pierre, le col du Montséti ? Le bec rouge vous protège et de rafraichir votre corps tout prés du glacier de l’ Invernet sinon de répondre à l’appel de la puissance du lac Noir.
C’est Sandra et Morgan qui nous accueille d’un signe de la main
« Ici au refuge du ruitor, nous sommes à 2038 m d’altitude. Carrefour de toutes les randonnées. Le vallon de la Sassière reste un point de passage privilégié et prisé quant à l’escalade, la pêche, le VTT, les randonnées glaciaires et l’alpinisme. Le millier de moutons ne semble pas perturbé par notre passage...les patous veillent !
Le refuge du Ruitor ? Un lieu de communion intense
Morgan et Sandra nous proposent de consommer tout d’abord la convivialité. Ici pas de précipitation, pas de sollicitations. Ces gardiens, veilleurs de nos efforts sont là sur le balcon dans une ambiance chaleureuse, conviviale. Envie de vous assoir à cette table de toutes les rencontres ? Apprécier les délices de ces assiettes montagnardes garnies à souhait par les produits locaux, Rencontrer ces colporteurs des richesses d’altitude ? Le temps de fermer les yeux était le bienvenu, les pantoufles dans le couloir vous invitaient à passer la nuit « une nuit en refuge ! ». A la buvette d’altitude les conversations battaient leur plein. « J’ai vu des chamois, des bartavelles, des aigles, des faucons, de lys martagon, des lys sauvages, des jacinthes ». Plus loin d’autres se montraient les photos d’un gypaète barbu,… Les orteils en profitaient, les chaussettes pendaient sur les balustrades, le bonheur était bien au rendez vous sous des senteurs pressantes de cette fleur mythique « Achillée Millefeuille ! »
Ne jamais s’éloigner de « l’esprit refuge »
Une dernière tarte maison dégustée, certains allaient reprendre le bâton, d’autre oser une nuit insolite en altitude dans le chalet et d’écouter enfin le silence de la nature qui habite bien au vallon de la Sassière.
Pierre VILLENEUVE