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Alors que s’annonçait l’ouverture du Col du Petit Saint Bernard après prés de 6 mois de chutes de neige intense, le déneigement accompli au plus prés du « confine di state » que les étendards d’ Italie, Français et Européen pouvait claquer et donc annoncer que la « dogana » était franchissable.L’HOSPICE, SA GRANDEUR, SON HISTOIRE, SA MÉMOIRE
Dés les premières marches franchies, une bien bonne odeur de tartiflette venait titiller nos narines, alors que d’autres prenaient l’ascenseur.
Jacques Payot, gérant de ce gîte-restaurant ancestral allait nous inviter à la visite, mais pas seul, son frère Jean-Pierre, devenait cet homme à tout faire tel un guide, Gérard, le cuisinier composait le repas du jour alors qu’Andréa donnait de l’allure grâce à son service à table mais aussi à la mise à disposition des chambres.
« Nous sommes là depuis quelques temps afin de réchauffer, aérer et mettre en marche l’hospice, après ces 7 mois de fermeture. Tout est en ordre jusqu’au 31 aout prochain. Les 30 couchages sont opérationnels, répartis en 5 chambres – dortoirs de 2 à 8 personnes avec une chambre pour personne handicapée. » Précisera Jacques a l’heure de consulter les menus aussi bien dans le repas du jour qu’à la carte.
UN LIEU DE VIE VÉRITABLEMENT MONACAL
Andréa, nous invitera à nous retrouver dans la grande salle du restaurant, là ou chacun pose son parcours sur les rebords du zinc. Tout à côté un poêle défiant toutes les rigueurs des nuits étoilées impose sa présence, son réconfort et sa chaleur tirée de la pierre.
La salle européenne livre ses poutres, sa charpente permettant un accès direct avec les champs encore neigeux.. L’ensemble est harmonieusement équipé de toilettes, de salle de réunion, de coin de lecture et même d’une chapelle. La visite des chambres nous révèle un agencement de qualité et les duvets aux couleurs de ces rêves d’antan se prélassent sur des lits bien confortables. A chaque espace réside des salles de bains, des douches, des toilettes et même un meuble accueillant ,vous permettant de vous chausser sans rien salir dans les cheminements.
LA QUALITÉ SINON RIEN !
Ainsi dés la nuit tombée, le garage à vélos est à votre disposition, les motos peuvent être rangées en sécurité, le randonneur trouvera son chemin et son coin de nuit tel un pèlerin de toutes les destinations « « Nous souhaitons fidéliser ce havre de paix et de recueillement situé sur son socle transfrontalier. Se retrouver au sommet du col, créer un lien entre l’Europe de l’Ouest et de l’Est, l’Hospice doit devenir ce qu’il était il y a 1000 ans ! » Précisera Jacques.
La carte des menus est affichée, les divers sites à visiter figurent sur une belle carte géographique, le menu du jour attend le visiteur du Lundi au Vendredi, midi et soir, le menu à la carte est d’actualité toute la semaine mais surtout le samedi et le dimanche et jours fériés, vous pouvez passer la nuit, le petit déj’ et même emporter le repas façon pique-nique.
Il était temps de quitter le gîte-Hôtel-Restaurant, Jacques allait accueillir les clients d’un soir, le chef Gérard était aux commandes côté cuisine, les lumières allaient coloriser une ambiance très particulière, la mémoire de l’Hospice allait reprendre son histoire, dans les ombres et lueurs de cette ambiance mystique, mystérieuse et bien sûr apaisante.
Pierre VILLENEUVE
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Hospice.nuage@gmail.com
