jeudi 23 avril 2020

NE TOUCHEZ PAS A NOS BLOUSES BLANCHES -


NE TOUCHEZ PAS A NOS BLOUSES BLANCHES
                                            SINON VOUS INSULTEZ LA FRANCE !
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Ce soir, comme tous les soirs, je vais écouter le bruit des canettes, des pieds de biches, tous les soirs je me promène dans ces ruelles et ces villages sinon ces hameaux de cette France plurielle. Un instant, un arrêt, un clin d’œil et vais à la rencontre de ces couturières de l’ombre travaillant pour nous protéger. Ces coupons, ces bouts de jeans, ces mètres d’élastique, ces tissus taillés, choisis pour femmes, hommes, enfants, sont cousus avec ces fils d’amour, de passion et de fabriquer gratuitement ces masques qui tardent à être distribués..
J’ai rencontré des gens capables de se hisser à la hauteur de cet ennemi sournois, afin de lutter, de se battre et de vaincre l’adversaire, comme ont si souvent su le faire, ces femmes et ces hommes … armes à la main, groupés, unis, acceptant la souffrance de l’autre, acceptant le don de la vie de l’autre afin que vive cette France, terre de nos racines.
    Je vous en conjure …ne touchez pas à nos BLOUSES BLANCHES !
Plus loin, dans cet autre coin de France, j’ai vu des infirmières ou infirmiers sinon aides soignant(e)s, accompagnés par la Police afin de rentrer chez elle. J’ai vu ces messages posés furtivement, avec cette main odieuse, déposer des messages infamant, prés du domicile de cette infirmière.
                     ATTENTION VOS ENFANTS VOUS REGARDENT !
Pourquoi avoir ce comportement égoïste, méchant, abject, qui ne fait pas honneur à ces femmes et ces hommes qui sous leurs habits, leurs protections, leurs soins, font l’objet de ces comportements tels :
___ « mes amis d’hier nous traitent comme des pestiférées ! »

___ « Je ne vois plus que le dos de mes voisins, éteignant les lumières à l’heure de changer de palier ! » 

___ « Dés que je rentre le soir après une journée épuisante, rien ne bouge…Chut..Elle ou il, passe ! « ‘

___L’infirmier et l’aide soignante habitent ici..Les portes claquent...Des clameurs rejoignent les égouts. »

___Tu devrais porter un masque, moi j’ai des enfants, casses toi d’ici et ne gare pas ta voiture prés de chez nous ! »
Mais le plus terrible reste dans cette agression du regard, de ces têtes baissées, de ces fuites tels des poltrons…courage …fuyons !
                         A l’avenir..Méfiez vous de cette formule :

                      LE CŒUR DES HOMMES ! Une bien belle blague !
De cette observation du comportement de cette société, au-delà des caddies pleins de pâtes et PQ, sans passer par le rayon de vente de cervelles, nos BLOUSES BLANCHES seront prés de ces gens venus d’ailleurs, ils seront confrontés, peut être, à ces mêmes BLOUSES BLANCHES, qui un instant oublieront vos mots, vos maux, vos comportements, ils vous soigneront jusqu’à risquer leur propre vie…Alors seulement là, vous comprendrez les valeurs de nos  BLOUSES BLANCHES, qui peut être vous guériront également de votre perfidie.
               ILS SONT SEULS…

                 NOUS SOMMES DE MILLIONS A VOUS SOUTENIR !
Il était 20 h 05 d’autres, alentour,  avaient ouverts leurs portes et fenêtres, agitaient des trompettes, carrons, campanes, sifflets et tambours, en signe de respect et d’encouragements, avec de belles envolées d’applaudissements !
Le revers  des BLOUSES BLANCHES mériterait ce calicot aux couleurs de cette France,  que portent ces « choisis » de HAUT NIVEAU.
Pierre VILLENEUVE