Choisir l’Espérance
« En ces jours obscurs où la violence défigure l’humanité, l’inquiétude gagne les cœurs lourds de tristesse. Comment en serait-il autrement ? Tant de familles pleurent leurs morts en Ukraine, en Afrique, au Moyen-Orient… » écrit J-E Hutin, éditorialiste à Ouest-France. Dans son article, « choisir l’espérance », elle évoque le témoignage d’un médecin palestinien, né à Gaza qui, en 2009, eut l’infinie douleur de perdre trois filles et une nièce lors d’un bombardement israélien. « Je ne vais pas haïr pour ne jamais être brisé, dit-il … Je vais continuer à avancer mais pas par la haine. Parce que la haine est comme un virus contagieux, destructeur, qui mène notre monde à sa perte… L’espérance est un choix, elle engage notre liberté… elle consiste à reconnaitre ce qui menace tout en pariant sur ce qui sauve … Elle implique de reconnaitre le mal et de miser pourtant sa vie sur la possibilité d’un bien. Et, ce faisant, l’espérance rend possible ce bien ».
A méditer :
Gandhi a dit : « œil pour œil, et le monde finira aveugle ».
La rédactrice de la Croix : « A la passion pour la haine, opposer la passion pour la paix »
Nelson Mandela : « Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaines, c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres ».
Courageux, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, a proposé d'être échangé en tant qu'otage si cela permettait la libération des enfants détenus par le Hamas.
Pape François au Synode à Rome implore la vierge Marie : « Maintenant, Mère, prends une fois de plus l’initiative pour nous, en ces temps déchirés par les conflits et dévastés par les armes. La famille humaine « a perdu le chemin de la paix. Secoue l’âme de ceux qui sont pris au piège de la haine, convertis ceux qui nourrissent et attisent les conflits. Sèche les larmes des enfants, assiste ceux qui sont seuls et âgés, soutiens les blessés et les malades. »