Claude, Cloclo, mon frère
J’ai pas les mots...
Il est des événements qui sortent tout le reste de mes pensées,
Certaines circonstances qui nous stoppent net dans notre lancée,
Il est des réalités que l’on ai pas prêt à recevoir..
Le destin est facétieux,
Tu as décidé de partir le dimanche 21 septembre, jour de mon anniversaire
Je n’ai pas eu le temps de te dire au revoir....
Aujourd’hui tu aurais eu 78 ans.. ; alors BON ANNIVERSAIRE.....
Je sais que de là haut tu veille sur nous....
Tu as retrouvé papa, maman, Jean Louis, Brigitte...
Ta joie, ta bonne humeur, tes blagues,
Mais aussi ta force,
m accompagnerons toute ma vie
Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis
Tu nous a quitté, doucement,
sans rien dire, sans un bruit,
sans vouloir déranger personne, comme d’habitude
Tu as quitté ce monde mais pas ma vie
Chaque sourire que tu as donné
Chaque mot tendre, Chaque moment partagé,
Tout cela vit encore encore en moi,
Ton départ laisse un grand vide.....
Repose en paix mon frère,
Ce n’est pas seulement un adieu,
C’est une promesse de ne jamais oublier ces moments précieux
passés ensemble au ski, en boîte de nuit, aux soirées JAZZ au Provençal à la presqu’île de
Giens, et bien d’autres....
C’est un hommage à ce lien qui nous unit indissoluble frère et sœur,
Un lien qui continue de vivre même après ton départ,
Je ne crois pas au silence, à la peur, à l’absence,
Tu es là dans mon cœur, au fond de moi,
Je ne crois pas à la mort, même si ton corps s’en va,
car je sais que tu reste à côté de moi et ça j’y crois,
Çà ne meurt jamais l’amour,
Ça ne meurt jamais l’amour que j’ai pour toi
Une personne dort, mais ne nous quitte jamais,
Elle vit au plus profond de nos cœurs et pour le revoir
il suffit de fermer les yeux..
Ta petite sœur Patricia
Quand un frère s’en va...
C’est comme si une part de toi se brisait à jamais.
Qu’il soit l’aîné ou le petit dernier, qu’il t’appelait chaque semaine ,
ou seulement pour les grandes occasions...
la douleur arrive sans prévenir.
Elle est sèche, brutale, impossible à expliquer.
Parce qu’on ne perd pas seulement un frère.
On perd son complice d’enfance,
celui qui a grandi avec toi,
qui a connu tes parents jeunes,
qui a partagé les mêmes repas, les mêmes fous rires, les mêmes punitions.
Un frère, c’est le seul témoin d’une version de toi que personne d’autre ne connaît.
Alors quand il meurt, ce n’est pas juste une personne qui disparaît...
C’est une partie de ton histoire qui s’efface avec lui.
Le monde continue : les factures, les embouteillages, le travail, le bruit...
Mais toi, tu restes bloqué dans ce câlin jamais donné,
dans cet appel reporté,
dans ce dernier rire que tu ne savais pas être le dernier.
Oui, il reste d’autres frères, des amis, de la famille.
Mais le vide qu’il laisse, personne ne peut le remplir.
Car lui seul partageait cette racine invisible qui nous liait.
Le deuil d’un frère, c’est un silence que seuls ceux qui l’ont vécu comprennent.
Tu apprends à marcher avec un trou dans l’âme,
avec ce « tu me manques » qui ne s’éteint jamais,
et ce « si seulement tu étais là » qui résonne partout.
Parce que l’amour fraternel ne meurt pas.
Il se transforme en une absence lourde,
en une mémoire qui brûle...
Et même si le temps passe, même si tu avances,
chaque moment de joie te rappelle la même pensée .
Qu’est-ce que l’on donnerais pour que tu sois là ....
Maryse Janine Patricia