En 1932, Tignes était composé du chef lieu et des hameaux.
Le village était situé sur les bords de l’Isère à
1650 m
d’altitude, dans une large et verte vallée où il faisait bon vivre. La
population s’élevait à environ 450 habitants vivant d’agriculture, d’élevage,
ainsi que du Tourisme. Il y avait déjà une dizaine d’hôtels et pensions de
famille. Les commerces nécessaires à la population, étaient représentés :
Alimentation, épicerie, boucherie, mercerie, cordonnier, électricien, coiffeur,
sports, souvenirs et photos.
L’école de ski, créée en 1934 avait 8 moniteurs.
En 1936 l’événement restera la mise en marche, le jour de Noël, de la 1ére remontée mécanique au dessus du
« Rhonaz ». Les équipes s’étoffent avec des guides pour des
randonnées et courses en montagne.
Un murmure ? … Le
projet de construction d’un barrage !
Le projet de construction d’un barrage hydroélectrique
en 1932 n’inquiète pas trop la population, « c’est tellement
impensable. ». Murmurait-on dans les chaumières. Mais après la guerre
l’administration reprend le projet et se heurte à la forte opposition des
« Tignards ! »
Et pourtant
… !
Lors de la construction du barrage de TIGNES en
1952 le chef lieu et ses hameaux furent détruits et dynamités avant la mise en
eau. Souvenons nous des noms : Villarstrassiaz – Rhonaz – L’Illaz – La
Chaudanne – La Léssiére – La Millega – La Mandaz – La Fougina – Grand Pré –
Le 10 mars 1952 les deux cimetières seront
démolis..Le nouveau sera reconstruit au hameau des Boisses, ainsi que la
bâtiment communal : Mairie – Poste – École
……………
Pierre VILLENEUVE
… A SUIVRE PROCHAINEMENT LE 2° ET DERNIER TEXTE …
(remerciements à André Bérard )