
Que lui est-il arrivé ? On ne le reconnait pas !
Un jeune, en pleine rébellion familial,
devenait impossible à gérer, au désespoir de ses parents. En dernier
recours, ces derniers confient leur jeune sauvageon à un couple
d’éducateurs. Ils accueillent le jeune dans leur famille durant quelques
semaines. C’est leur métier d’accompagner des jeunes pour les aider à
mieux se maitriser, à retrouver confiance en eux et à vivre une relation
plus paisible. De retour à la maison, après ce séjour, les parents ont
du mal à reconnaitre leur jeune, tellement il a changé. Que s’est-il
passé ? Dans cette famille d’éducateurs, il a été accueilli, remis en
confiance, accompagné dans un contexte familial où l’on respire le
bonheur. Une expérience qui a permis à ce jeune de « changer » et de
retrouver ses parents pour une vie plus apaisée. Petit miracle de la
confiance, de la bienveillance, de la patience aimante.
Et si le confinement, imposé par la pandémie du Cov19, en était une. Certains disent que c’est l’occasion de retrouver l’essentiel, de redéfinir des choix de vie, de remettre les valeurs de l’ Évangile au cœur de leur vie. Ce que nous pouvons nous souhaiter les uns les autres, c’est de ressortir grandis de cette épreuve, en s’étant confortés dans la solidarité, la fraternité, le respect de la création, l’attention privilégiée aux exclus. En attente de jours meilleurs, restons « confinés » dans la confiance. Dieu n’est pas absent. Il souffre avec toutes les victimes. Il est présent chez tous ceux qui leur viennent en aide. Le Dieu des chrétiens est un Dieu de vie. Il ne veut pas la mort des vivants. Habités par l’Espérance, que nous sachions le prier pour qu’il soit force et lumière chez tous les hommes de bonne volonté. Comme le dit St Paul au chapitre 5 de sa lettre aux Corinthiens : « l’Espérance ne déçoit pas. »