LES CENDRES..SUR UNE IDEE DE MAURICE DUNAND-

 

Les cendres … 

 

Autrefois, on s’en servait pour blanchir le linge. Des cendres pour faire plus blanc… C’était pas évident, mais ça marchait… Nos grand-mères s’en souviennent. Le premier jour de carême, appelé mercredi des cendres, déposées sur le front ou sur les mains à la célébration religieuse de ce jour, les cendres nous rappellent que nous avons-nous aussi besoin de mettre un peu de blancheur, un peu de clarté dans nos vies parfois polluées par le mal, la méchanceté, le chacun pour soi, la haine. A la célébration, ils prient Dieu pour que sa parole les éclaire et rende leur vie plus lumineuse.

Les cendres, autrefois, c’est ce que les paysans de chez nous semaient sur la neige pour la faire fondre plus vite. Lorsque le printemps tardait à venir, les cendres accéléraient la fonte de la neige pour pouvoir enfin labourer et semer. Une manière d’accélérer la venue du printemps, le retour de la vie dans la nature. Notre vie est parfois encombrée d’un tas de choses qui empêchent que s’épanouisse ce qu’ »il y a de meilleur en nous. De temps en temps, nous avons besoin de faire une pause, de faire le point de notre vie, de faire le tri et retrouver l’essentiel. Le temps du carême nous en donne l’occasion.

Les cendres… c’est tout ce qui reste quand tout est brulé. C’est peu de chose. Recevoir les cendres sur son front ou dans les mains, c’est reconnaitre que nous ne sommes pas grand-chose devant ce Dieu plein d’amour pour tous. Fidèle compagnon de route, toujours prêt à nous relever pour continuer à avancer sur le chemin de la vie, le temps du carême, 40 jours qui préparent à Pâques, nous donne l’occasion d’en prendre conscience et de lui renouveler notre confiance.

Pour information, dans la vallée, la célébration du mercredi des cendres a lieu le mercredi 22 février à 18h à l’église de Bourg St Maurice, Aime, Peisey-Nancroix. Ailleurs, se renseigner à la porte de l’église ou auprès d’un membre de la paroisse.