Guillaume DESRUES, Maire de Bourg Saint Maurice,en ce 27 avril 2025, au titre de la Journée Nationale du Souvenir des victimes et des héros de la déportation, les autorités civiles et militaires. Le public et les familles, mais aussi les anciens combattants et les porte-drapeaux donnaient du lustre à ce moment fort et émouvant...sous les sonneries de l' Écho du Saint Bernard.
Dans son discours Le Maire sut donner de la lumière à ces moments sombres de l'Histoire.
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"Aujourd'hui, beaucoup de nos concitoyens ont en mémoire l'étoile jaune cousue sur la poitrine de Juifs. Chez eux, dans la rue, jusqu'au fond des camps, ils n'ont pu s'en débarrasser.
Gardons en mémoire ces triangles de la haine qui accompagnaient des numéros qui écrasaient l'humanité des déportés.
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Dans cette mécanique de l'horreur, la France connut son lot de douleurs. Elle connut aussi son sursaut."
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"C'est pourquoi la République ne transige pas avec la mémoire. Elle la fait vivre, en l'enseignant, en l'honorant, en la défendant."
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"Aujourd'hui, alors que l'histoire s'accélère et que les certitudes semblent vaciller chez certains, soyons dignes de l'héritage que nous ont transmis les déportés. Un héritage d'humanité, de justice et de grandeur. Une rectitude morale qui nous élève."
Jacqueline PETIT, dans son allocation, au titre des Déportés dont les noms sont à jamais gravés sur le parvis de l' Église, a tenu à nous rappeler, se souvenir et espérer."
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"Au printemps 1945, il y a 80 ans, la progression des armées alliées mettait progressivement un terme à ce que fut l'univers concentrationnaire nazi. Depuis quelques années, le 27 janvier, anniversaire de la libération d'Auschwitz , est devenu le symbole de la commémoration de la Shoah. Cependant cette date ne marqua ni le commencement ni le terme de la libération des camps. La fin des souffrances était encore éloignée pour tous les détenus en vie."
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"Lorsque leurs bourreaux les abandonnèrent et qu'ils furent enfin libérés, ces déportés de toutes origines, résistants, opposants, persécutés portaient en eux les terribles séquelles des camps qui ne devaient plus les quitter. La liberté retrouvée sonnait aussi pour eux comme un abandon de leurs camarades morts en déportation."
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Pierre VILLENEUVE
Les extraits de textes, ci dessus, sont tirés des discours de Guillaume Desrues, maire et de Jacqueline Petit, intervenant au nom des Déportés.
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Remerciements également à l'ensemble des personnels de la commune ayant organisé, avec brio et respect, cette cérémonie.