forts de l'Esseillon:à découvrir
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La barrière de l'Esseillon, ou forts de l'Esseillon, constitue une série de cinq fortifications situées en Maurienne sur les communes d' Aussois et d' Avrieux .
Construites au XIXe siècle sur un verrou rocheux fermant la haute-vallée de l' Arc ( vallée de la Maurienne ) en amont de Modane, ces fortifications avaient pour rôle de protéger la partie cisalpine du royaume de Sardaigne d'une éventuelle invasion française. Elle comprend quatre forts et une redoute, qui portent les noms de membres contemporains de la Maison de Savoie.
Ces forts n'ont jamais vu le moindre combat, l'alliance franco-sarde de 1857 les rendant caducs[8]. Le traité de Turin, qui précisait les conditions de l'Annexion, stipulait que la France s'engageait à détruire ces forts. À l'exception du fort Charles-Félix, cet engagement n'a pas été respecté. Après l'annexion de la Savoie par la France en 1860, l'armée française a mis en œuvre des travaux afin de s'en servir pour protéger, en sens inverse, la France d'une invasion italienne.Toutefois au cours de la Seconde Guerre mondiale, les forts ont servi : en 1943, le fort Victor-Emmanuel a été utilisé comme prison
Ces fortifications ont été construites sur le modèle de Montalembert qui, contrairement au modèle de Vauban, repose sur un principe de fortifications perpendiculaires et de tours à canons. Les forts se protègent mutuellement par des tirs croisés. Quatre de ces forts sont sur la rive droite de la rivière Arc sur la commune d' Aussois et une redoute est de l'autre côté de la rivière sur la rive gauche sur la commune d' Avrieux. Entre les deux un petit pont surnommé pont du Diable surplombe des falaises abruptes.
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- fort Victor-Emmanuel (le plus grand, capable d'accueillir une garnison de 1 500 hommes) ;
- fort Charles-Albert (jamais achevé) ;
- fort Charles-Félix (construction : 1820-1827) le seul à être partiellement détruit sur ordre de Napoléon III en 1860 ;
- fort Marie-Christine, le plus élevé des cinq et le plus proche du village d'Aussois est maintenant transformé en restaurant et en gîte ;
- redoute Marie-Thérèse (isolée sur la rive gauche de l' Arc, accessible à pied par une passerelle, le pont du Diable, et en voiture par la RD1006, anciennement N6 ). À noter également la présence d'un corps de garde relié par un souterrain au fort Marie-Thérèse et franchissant la RD1006. Les enfants vont adorer jouer aux espions !
Toujours en cours de restauration, trois des cinq forts se visitent (visites libres ou accompagnées). En famille, les enfants peuvent se mettre dans la peau d’un soldat et suivre le jeu de piste dans le fort Victor-Emmanuel.
La Redoute Marie-Thérèse abrite le Centre d’interprétation du patrimoine fortifié et le fort Marie-Christine vous propose un hébergement et une restauration de qualité.
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