vendredi 20 septembre 2013

LE CERF EST ROI ! MAIS SON REGNE N 'A RIEN D'ABSOLU !

LES GRANDS DÉFIS DE LA FORET DES BOCHERES !

Chaque année, le roi des forêts, "du Mont de Séez à Saint Germain", rejoue sa couronne " le cerf cuvée 2013" aura t il ses bois aussi bien aiguisés qu'aux amours de 2012 ?
Renouvelant sa "tête" chaque année, le cerf produit en bois deux à trois fois son poids de son squelette. La dépense en calcium et en calories équivalent à celle de la biche qui allaite...
Né en mai-juin aux abords de la forêts des bochéres, le faon devient "hère" à six mois, puis il grandit et, à un an, devient "daguet"!
Armé de deux perches ( ou dagues) il suit alors sa mère " dans le harpail" dira un observateur, jumelles collées sur ses yeux, au plus prés du Châtelard!
A deux ans il quittera ce havre de paix " l'harpail" . Une nouvelle ère le conduira vers les terrains de chasse " le brame" deviendra comme une pulsion et devra se mêler aux grands cerfs jaloux.
Il fera ses classes pour se ranger " dans une classe d'ados" pour une nouvelle fois, une fois encore "éclater "dans cet amalgame de mâles sub-adultes, puis devenir, assurément adultes!
                Le temps du vieillissement, le temps de la solitude

"Le nombre de cors n'indique pas son âge" précisera ce chasseur à l'éternel." Un cerf "portant dix " peut ainsi être un jeune de 3 ans " à sa deuxième tête" ou un adulte de 10 ans, à sa huitième!"
Outre sa ramure, il convient en effet d'observer sa stature, son encolure, son allure. Au fil des mues, le Cerf majestueux, émeut les femelles et intimides les rivaux ! Par contre il atteint son apogée  entre 10 et 13 ans " Oui !  il ravale!, les glandes sexuelles s'atrophient , l'usure des dents est irréversible, une sous alimentation nutritive  des bois s'accentue ! la  mort est annoncée, alors le cerf atteint son  âge fatidique entre 17 à 18 ans, ...Il est vieux !  "  mais un huit-cors hardi et teigneux, peut repousser les assauts d'un seize-cors fatigué!" Quel bonheur de rencontrer ces inconditionnels de la chasse, fiers d'être les témoins de ces amours furieux, qui ont ce respect ultime pour les cerfs alentours !
Merci aux chasseurs de la société de l'ACCA, mais aussi aux observateurs passionnés, de nous avoir apporté ces éléments pour nos lecteurs qui doivent comprendre ce qui se passe dans ce brame, dans ce rut, dans cette poursuite infernale...mais nuptiale!
Pierre VILLENEUVE