samedi 1 avril 2017

SURF .... J' AURAIS TANT VOULU TE DIRE !

Surf… ! J’aurais tant voulu te dire !

Les enfants, le nez collé contre la vitre, laissaient échapper, de leur passion, une buée pleine d’impatience. Chacun mêlait ses mèches, ses boucles, son regard tout en maîtrisant leur equi-libre.. L’opacité de cet environnement était orchestrée par les derniers frimas de l’hiver certes, mais aussi par ce souffle saccadé qui s’échappait des naseaux de Surf. Les odeurs ont cette faculté de permettre cette communion extrême, venant s’installer entre deux mondes qui allaient ne plus faire qu’un. La douceur du paddock, les brins de paille, l’assurance des sabots donnaient à l’écurie une sérénité certaine...Le temps suspendait il son vol ?
            Quand épiderme et frisson nous donnent la chair de poule
Presque indifférent, totalement calme, la sérénité de Surf se lisait à la pointe de ses oreilles belles, dressées, orientées...à l’écoute ! Ici pas de mots, pas de bruit, pas de… ? La maitrise de ses naseaux, sa trace sur le terrain, la caresse de ses rênes, la bride de son élégance, les fouettés de l’élégance de sa queue, allaient n’être que sa façon de se sentir au plus prés de « ses » ? De « ces » enfants ?
Surf avait bien  envie de montrer, de dire, de se laisser approcher, les yeux des enfants et de surf colorisaient les ciels bleus sur les bords de l’Isère.
Surf étalait sa classe, sa posture, il dégageait cette sérénité réparatrice auprès des enfants qu’il apprivoisait, qu’il entourait, qu’il effleurait, qu’il comprenait !
              Installer un périmètre du dialogue et de la complicité
Ainsi va s’installer à chaque rencontre tout une mise en scène, tout un scénario, toute une cérémonie afin que chacun se reconnaisse, afin que chacun retrouve ses odeurs, afin que la confiance mutuelle s’installe. Alors les mots sont inutiles, les gestes suffisent, les regards échangent. Les enfants d’équi-libre, ne sont donc pas différents..Croyez moi ils ont un temps d’avance sur nous !
                  Surf ! Le cheval qui parlait à l’oreille des enfants
Ainsi les apprentissages vont reprendre, le contact avec surf va ouvrir une autre voie, les paroles inscrites sur les lèvres des enfants vont aller s’imprimer sur les crins du cheval à l’encre de l’émotion. La nature alentour va donner du baume au cœur à cet espace quelque peu «  sauvage » et donner un sens à cette intime relation.
                           Mais alors ! Où ? Quand ? Comment ?
Le 28 avril 2017 de 14 h à 17 h au Pré «  Le Grand Clos » prés du ranch El Colorado, les enfants d’équi-libre recevront les résidents de la Roselière. Rencontre printanière assurément, permettra de renouer ce lien indéfectible intergénérationnel sous la présence de Surf. Un spectacle équestre permettra l’échange de cadeaux sur lequel nous reviendrons. Du goûter à la promenade en calèche, le PGHM sera de la rencontre.
Cette journée dense, tant attendue, donnera le départ à une série de rencontres et d’animations que nous aurons le plaisir de développer plus tard.
                        Et si on devenait un bras généreux  d’équi-libre ?
De tout cela, de tous ces enfants, de tous ces parents, de tous ces bénévoles et celles et ceux qui organisent, le temps est venu de s’approprier l’avenir. Prenez acte de ce rendez vous du 28 avril, venez au bord du gazon, traversez la route, franchissez les barrières, venez donner raison à cette famille bien évidemment la nôtre. Les enfants vous attendent afin de partager les différences, les nôtres, les leurs, les vôtres pour mieux comprendre cette envie de s’élever dans notre société. Soutien moral ? Soutien financier ?  Vous apprendrez les valeurs de vos gestes…. Laissez vous entrainer dans la Danse, les enfants vous prendront par la main en signe d’espérance !
Pierre VILLENEUVE