La Ravoire, à l’altitude 870 m, reste un point de passage obligé à l’heure de se rendre sur la station des Arcs. L’étymologie du lieu est très certainement tirée de sa réputation ancestrale pour ses champs de raves. Ainsi La Ravoire désignera le ruisseau qui coule à ses pieds. Mais La Ravoire pourrait aussi être tiré du mot Rovoia (1015) (Ravin) qui en Savoie, a pris, de bonne heure, les formes, Ravoria, Rivoria.
 |
| L'ancienne chapelle à l'origine était dédiée à SAINTE ANNE |
 |
| Saint Bernard de Menthon |
 |
| Saint Bernard mériterait il cet encerclement de broussailles ? |
 |
| Il faut sauver le soldat St Bernard ! |
A La Ravoire subsiste un bâtiment contenant une pige et un pressoir. La maison du haut du village, ancienne demeure du maire Antoine Bimet, comportait une forêt ( le bois d’Avéze ) mais aussi des vignes. D’ailleurs subsiste de nos jours le lieu dit « La Vigne ». Cet ensemble du bâtiment et des propriétés alentour, ont appartenu jusqu’en 1777 au prieuré Saint Bernard, propriétaire des hospices du Grand et petit Saint Bernard, mais aussi en Val d’Aoste et dans le valais en Suisse.
Au détour de ce bâtiment vous pourrez admirer, sur la façade principale, les armoiries des Bernardins, taillées dans la pierre et parfaitement conservées, que l’on retrouve également sur la façade du presbytère de Séez, de Montvalezan et à l’Hospice du Grand saint Bernard.
Un village et ses maisons à colonnes
En vous rendant à la chapelle du village dédiée à Saint Bernard de Menthon, parfois appelée Saint Bernard des Alpes, vous serez émerveillé par la présence de bien belles demeures à colonnes.
La chapelle a été construite en 1616 et reconstruite en 1728. Réalisée sur un plan carré, les murs sont en pierres hourdées au mortier de chaux, vous noterez un très beau bénitier. La statue de Saint Bernard de Menthon vous accueille. S’il fonde les hospices de Grand et Petit Saint Bernard c’est pour subvenir aux besoins des voyageurs et pèlerins franchissant les alpes. Il meurt à Novare en Italie, où se trouve sa sépulture.
Antoine BIMET, un maire visionnaire des ARCS
Si Saint Bernard est le patron des voyageurs, des alpinistes et de skieurs, le temps n’est il pas venu de mettre en œuvre la restauration de cette bien intime chapelle et ainsi d’honorer ce saint patron des alpinistes et skieurs à l’heure de ne pas oublier que si la station des Arcs existe c’est bien grâce à Antoine Bimet, véritable visionnaire, Maire de l’époque, qui a accepté la fusion avec la commune de Bourg saint Maurice, en cédant les territoires des alpages, des chalets et des forêts..Car sans Hauteville-Gondon, les Arcs n’existeraient pas…Un acte fort d’Antoine Bimet, aujourd’hui disparu et qui nous manque encore, mériterait bien un nom de rue ou de place publique, aux pieds des pistes.
Pierre VILLENEUVE
 |
| Ancien prieuré de Saint Bernard |
 |
| Armoiries de Saint Bernard de Menthon |
