lundi 18 mars 2019

ACCORD'AIME, AD LIBITUM et CLASSE CHAM : UN CONCERT SOUS LE CHARME

UN CONCERT SOUS LE CHARME EN L’ÉGLISE  PAROISSIALE DE BOURG ST MAURICE    
Les lumières des vitraux de l’église paroissiale de Bourg Saint Maurice distribuaient, à l’envi, le grand mystère de la nuit allait s’éclairer avec l’ensemble vocal « Accord’ Aime  », l’ensemble instrumental « Ad Libitum », le tout renforcé par ces voix quelque part d’anges avec la chorale C H A M option musique de la cité scolaire St Exupéry à savoir des élèves des classes de 5°B, 5°E, et 5°F, dirigée par Nicolas Bellanger. 
               Dans le silence de la nef
Un public particulièrement nombreux, concentré, silencieux, attentif  garnissait l’allée centrale tout en permettant à tout un chacun   de véritablement communier, ensemble, durant cette soirée.
L’ensemble vocal  « Accord’ Aime » dans un rouge et noir impeccable, allait donner de la voix et du cœur dans un chant traditionnel africain « Ipharadisi »  parfaitement mené jusqu’au bout de sa baguette par Véronique Repplinger, à la direction.  Véronique sut nous faire découvrir son talent, sa gestuelle, son regard qui n’a besoin d’aucun mot,
L’enchainement, quelque part «  a cappella », allait nous faire voyager au pays basque «  Maïtia,nun zira» . Il fallait souffler, les applaudissements nourris donnaient du corps. Le Pérou nous attendait avec un chant émouvant «  Hanaq pachap » et d’emprunter à Joseph Bovet «  La fanfare du Printemps » la bien nommée en cette fin d’hiver.
     Dans un ordre étonnant l’orchestre

                             « Ad Libitum » direction Viviane Burgos, venait occuper la « Cène »
Une interprétation tonique, entre orchestre et chorale, allait se nicher sous les voûtes tout en s’enroulant autour des colonnes au plus prés des étoiles. Les anges restaient stoïques. La musique d’Avatar «  Adiemus ,, de Karl Jenkins, allait  se poser sur les regards du public médusé. Viendra ensuite une farandole de notes allant voyager du violon, à la harpe, de la batterie à la flûte : « Ave Verum »,« Virgo virginum », le tout couronné par un Requiem tonitruant.
                Mais comment se sortir de ce final ?
Bien sûr que les rappels ont été à la hauteur de la soirée ! Bien sûr qu’il était difficile, même debout, de quitter l’église, bien sûr que ces voix, ces chants, cet orchestre, ces cheffes de chœur ont eu du mal à cesser de se produire !
            « Plus la musique s’élevait, plus on se sentait quitter la terre ! »
 Les aimerains auront cette chance dimanche  31 mars de passer une excellente soirée, à moins que quelques borains aillent gonfler les rangs.

Pierre VILLENEUVE