samedi 21 mars 2020

COMMUNIQUE DE LA PAROISSE - ANNONCIATION 25 MARS - INVITATION & EXPLICATION

D’après le message des évêques de France
aux catholiques et concitoyens
L’ensemble des évêques de France invitent les Français à un geste commun le mercredi 25 mars prochain : fête de l’Annonciation. Déposer une bougie sur sa fenêtre au moment où les cloches sonneront sera une marque de communion de pensée et de prière avec tous les soignants et tous ceux qui rendent possible la vie de notre pays ; avec les défunts, les malades et leurs proches. Ce sera aussi l’expression de notre désir que la sortie de l’épidémie nous trouve plus déterminés aux changements de mode de vie que nous savons nécessaires depuis des années. Nous, catholiques, demanderons au Saint Esprit de remplir nos cœurs de foi, d’espérance et de charité pour que nous sachions trouver les gestes nécessaires.
Mgr Éric de Moulins-Beaufort
Président de la
Conférence des évêques de France

Le mercredi 25 mars, à 19h30
les cloches de toutes les églises sonneront pendant dix minutes
pour manifester notre fraternité et notre espoir commun.
En réponse à cet appel, allumez des bougies à vos fenêtres.
Ce geste, est un signe d’
espérance qui transcende les convictions particulières :
celui de la lumière qui brille dans les ténèbres
Notre pays, avec de nombreux autres, traverse une grande épreuve. Le chef de l’État nous appelle à laisser de côté nos divisions et à vivre ce temps dans la fraternité.
Nous le faisons dans un esprit d’humilité, mais avec la certitude que la foi chrétienne a une mission spécifique dans ce monde et qu’elle ne doit pas s’y dérober. Nous pensons à tous ceux et celles qui ne croient pas mais souhaitent que la solidarité et l’esprit de service s’accroissent entre les hommes. 
À tous, nous disons notre désir que notre communauté nationale sorte grandie de cette épreuve. Notre humanité doit changer sa manière de vivre. La crise écologique nous le rappelle pour prendre ensemble les décisions qui s’imposent et s’y tenir.
L’égoïsme, l’individualisme, la recherche du profit, le consumérisme outrancier mettent à mal notre solidarité. Nous avons le droit d’espérer que ce que nous vivons en ce moment convaincra le plus grand nombre, qu’il ne faut plus différer les changements qui s’imposent : alors, ce drame porteur d’angoisse n’aura pas été traversé en vain. 
Ce qui suit s’adresse aux catholiques pratiquants :
Mercredi 25 mars, nous fêterons l’Annonciation du Seigneur.  Nous fêterons l’Annonciation, confinés, dans nos maisons ! Pouvons-nous célébrer cette fête plus en vérité, plus intensément, plus en communion ?
Quand les cloches sonneront, le 25 mars, à 19h30, que chaque
disciple de Jésus, dans sa maison, ouvre sa Bible (ou son ordinateur) et lise le récit de l’Annonciation, dans l’Évangile selon saint Luc, chapitre 1, versets 26 à 38.
Nous prierons en communion par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie en nous unissant au chapelet récité, à Lourdes, chaque jour à 15h30. Nous demanderons à Marie de nous protéger et de nous aider à mieux accueillir Jésus dans nos maisons, dans nos cœurs, dans nos vies comme elle l’a fait elle-même pour nous : « Que tout m’advienne selon ta parole » (Lc 1, 38) – [1re dizaine].
Nous confierons à Marie qui devient Mère du Sauveur et qui deviendra notre Mère, nos frères et sœurs malades, nos frères et sœurs soignants, notre communauté humaine éprouvée. Nous lui dirons que nous voulons les aimer comme nous aimons Jésus, « le fruit béni de ses entrailles » (cf. Lc 1, 42), Lui qui a pris sur lui nos souffrances et nos péchés
[2e dizaine].
Nous pourrons aussi confier nos craintes et nos doutes à celle qui fut toute bouleversée et s’interrogea : « Comment cela va-t-il se faire ? » (Lc 1, 34). La peur d’une vie remise à Dieu, différente de celle dont nous rêvons, rejoint la peur de la mort. Marie la connaît de l’intérieur et nous pouvons lui dire sans cesse : « Prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort », comme l’Église nous l’a appris [3e dizaine].
Enfin, poussés par l’Esprit, nous pourrons dire à Jésus : « Guéris-nous !» Nous ne savons pas quelle sera la réponse sinon que, dans quelques jours, nous fêterons la passion, la mort et la résurrection de Jésus, le premier-né d’une multitude de frères qu’il fait entrer dans la vie de Dieu [4e dizaine.]
[5e dizaine avec intentions particulières].
LES ÉVÊQUES DE FRANCE