D’après le message des évêques de France
aux catholiques et concitoyens
aux catholiques et concitoyens
L’ensemble des
évêques de France invitent les Français à un geste commun le mercredi 25 mars
prochain : fête de l’Annonciation. Déposer une bougie sur sa fenêtre au
moment où les cloches sonneront sera une marque de communion de pensée et de
prière avec tous les soignants et tous ceux qui rendent possible la vie de
notre pays ; avec les défunts, les malades et leurs proches. Ce sera aussi
l’expression de notre désir que la sortie de l’épidémie nous trouve plus
déterminés aux changements de mode de vie que nous savons nécessaires depuis
des années. Nous, catholiques, demanderons au Saint Esprit de remplir nos cœurs
de foi, d’espérance et de charité pour que nous sachions trouver les gestes
nécessaires.
Le mercredi 25 mars, à
19h30
les cloches de toutes les églises sonneront pendant dix minutes
pour manifester notre fraternité et notre espoir commun.
En réponse à cet appel, allumez des bougies à vos fenêtres.
Ce geste, est un signe d’espérance qui transcende les convictions particulières :
celui de la lumière qui brille dans les ténèbres
les cloches de toutes les églises sonneront pendant dix minutes
pour manifester notre fraternité et notre espoir commun.
En réponse à cet appel, allumez des bougies à vos fenêtres.
Ce geste, est un signe d’espérance qui transcende les convictions particulières :
celui de la lumière qui brille dans les ténèbres
Notre pays, avec de
nombreux autres, traverse une grande épreuve. Le chef de l’État nous appelle à
laisser de côté nos divisions et à vivre ce temps dans la fraternité.
Nous le faisons dans
un esprit d’humilité, mais avec la certitude que la foi chrétienne a une mission
spécifique dans ce monde et qu’elle ne doit pas s’y dérober. Nous pensons à
tous ceux et celles qui ne croient pas mais souhaitent que la solidarité et
l’esprit de service s’accroissent entre les hommes.
À tous, nous disons
notre désir que notre communauté nationale sorte grandie de cette épreuve. Notre
humanité doit changer sa manière de vivre. La crise écologique nous le rappelle
pour prendre ensemble les décisions qui s’imposent et s’y tenir.
L’égoïsme, l’individualisme, la recherche du profit, le consumérisme outrancier mettent à mal notre solidarité. Nous avons le droit d’espérer que ce que nous vivons en ce moment convaincra le plus grand nombre, qu’il ne faut plus différer les changements qui s’imposent : alors, ce drame porteur d’angoisse n’aura pas été traversé en vain.
L’égoïsme, l’individualisme, la recherche du profit, le consumérisme outrancier mettent à mal notre solidarité. Nous avons le droit d’espérer que ce que nous vivons en ce moment convaincra le plus grand nombre, qu’il ne faut plus différer les changements qui s’imposent : alors, ce drame porteur d’angoisse n’aura pas été traversé en vain.
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Ce qui suit s’adresse aux catholiques pratiquants :
Mercredi 25 mars, nous fêterons l’Annonciation du Seigneur. Nous fêterons l’Annonciation, confinés, dans nos maisons ! Pouvons-nous célébrer cette fête plus en vérité, plus intensément, plus en communion ?
Quand les cloches sonneront, le 25 mars, à 19h30, que chaque disciple de Jésus, dans sa maison, ouvre sa Bible (ou son ordinateur) et lise le récit de l’Annonciation, dans l’Évangile selon saint Luc, chapitre 1, versets 26 à 38.
Mercredi 25 mars, nous fêterons l’Annonciation du Seigneur. Nous fêterons l’Annonciation, confinés, dans nos maisons ! Pouvons-nous célébrer cette fête plus en vérité, plus intensément, plus en communion ?
Quand les cloches sonneront, le 25 mars, à 19h30, que chaque disciple de Jésus, dans sa maison, ouvre sa Bible (ou son ordinateur) et lise le récit de l’Annonciation, dans l’Évangile selon saint Luc, chapitre 1, versets 26 à 38.
Nous prierons en
communion par l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie en nous unissant
au chapelet récité, à Lourdes, chaque jour à 15h30. Nous demanderons à Marie de
nous protéger et de nous aider à mieux accueillir Jésus dans nos maisons, dans
nos cœurs, dans nos vies comme elle l’a fait elle-même pour nous : « Que tout
m’advienne selon ta parole » (Lc 1, 38) – [1re dizaine].
Nous confierons à
Marie qui devient Mère du Sauveur et qui deviendra notre Mère, nos frères et
sœurs malades, nos frères et sœurs soignants, notre communauté humaine
éprouvée. Nous lui dirons que nous voulons les aimer comme nous aimons Jésus, «
le fruit béni de ses entrailles » (cf. Lc 1, 42), Lui qui a pris sur lui
nos souffrances et nos péchés
[2e dizaine].
[2e dizaine].
Nous pourrons aussi
confier nos craintes et nos doutes à celle qui fut toute bouleversée et
s’interrogea : « Comment cela va-t-il se faire ? » (Lc 1, 34). La peur
d’une vie remise à Dieu, différente de celle dont nous rêvons, rejoint la peur
de la mort. Marie la connaît de l’intérieur et nous pouvons lui dire sans cesse
: « Prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort »,
comme l’Église nous l’a appris [3e dizaine].
Enfin, poussés par
l’Esprit, nous pourrons dire à Jésus : « Guéris-nous !» Nous ne savons
pas quelle sera la réponse sinon que, dans quelques jours, nous fêterons la
passion, la mort et la résurrection de Jésus, le
premier-né d’une multitude de frères qu’il fait entrer dans la vie de Dieu [4e
dizaine.]
[5e dizaine avec
intentions particulières].
LES ÉVÊQUES DE FRANCE