LE PRINTEMPS DES OISEAUX -
Ça n’aura échappé à personne,c’est le printemps.
Jusqu’ici,j’ai observé un silence photographique que le confinement
oblige.
-Comment en effet,aller à la rencontre des chamois qui descendent dans
les combes où l’herbe reverdi?
-Comment retrouver nos gypaètes sur leurs territoires aux abords de leur
nids?
-Les aigles volent au loin ,désormais à peine visibles des hommes
-Bientôt les marmottes vont sortir de leur hiver et nous n’en témoignerons
pas
Les clartés matinales et les ombres portées du soir sont pour
quelques chanceux d’altitude qui s’en régalent les yeux.
En fond de vallée,le printemps a des exubérances plus sobres et qui
motivent moins l’objectif (photographique).
Contraint,comme chacun d’entre nous à réduire drastiquement mon territoire
d’exploration,je me résous à chercher l’étonnant et le beau où on l’ignore
souvent.
Ainsi,il nous reste le chant et la parade des oiseaux de nos jardins pour
s’évader et se déconfiner l’âme.
Gégé.