lundi 10 mai 2021

HOMMAGE A LA MEMOIRE DE JULIEN DIGARD de la classe 1937 -

 

Merci à Jacques DUFOUR, qui a bien voulu, nous rappeler, le parcours de son oncle Julien DIGARD ayant service au 70°B.A.F.

Une bien belle occasion de rappeler l'histoire du 70° Bataillon Alpin de Forteresse et dont la mémoire est inscrite en lettres d'or au  quartier Bulle du 7°BCA de BOURG ST MAURICE aujourd'hui disparu...et regretté !

Les origines

Le 70° Bataillon Alpin de Forteresse est créé début aout 1914 à Grenoble à partir d’éléments d’active du 30° BCA. Il occupe la caserne Bayard caserne Bayard et se déploie sur la frontière des Alpes avant d’être envoyé fin aout dans les Vosges du fait de l’absence de comportement belliqueux de la part de l’Italie.
Il se bat sur le Linge, dans la Somme, l’Aisne puis en Champagne.
Le bataillon est un temps envoyé en Italie pour renforcer les troupes italiennes face à l’assaut conjugué des allemands et des autrichiens. A son retour en France, il sera employé lors de l’offensive de 1918 sur le front de l’Aisne puis celui de la Somme.
Le 3 septembre 1918, le bataillon obtient une fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918 pour ses 3 citations à l’ordre de l’armée.

Il est dissous en 1919.



Temps de paix

Le 70° BAF est recréé à Bourg-Saint-Maurice le 16 octobre 1935 à partir d'éléments d'active de la 17° Cie du V° Bataillon du 99° RIA de Lyon. Mis sur pied en même temps que le 71° BAF, les deux bataillons forment la 30° Demi Brigade Alpine de Forteresse (DBAF) aussi dénommée Demi brigade de Savoie chargée de la couverture du Secteur Fortifié de Savoie en temps de paix.
Le bataillon est chargé de la couverture de la Tarentaise.

 


Pour un ''travail'' de recherche sur les troupes alpines durant la guerre de 1940, j'ai utilisé pour l'illustrer une photo de mon oncle Julien Digard de la classe 1937...

C'est vieux...mais l'histoire familiale raconte qu'il effectuait son service militaire lorsque la guerre fut déclarée et, prisonnier, il ne revint qu'en 1946...
 
Merci Jacques Dufour de nous avoir fait découvrir cette page d'histoire si chère, entre autres, à la Haute-Tarentaise.
Pierre VILLENEUVE