LA GURRAZ
Le village de la Gurraz, entièrement détruit par le feu
C’est le 15 janvier 1871, à 21 heures, soit bientôt 140 ans, qu’un violent incendie emportera une grande partie du bas du village de La Gurraz. Un vent violent est venu attiser les braises sous les foins dans les greniers et bientôt toutes les maisons seront en flammes. « Les maisons étaient trop rapprochées les unes des autres elles furent la proie des flammes, comme un chemin de feu. Tous les bâtiments sauf l’église et un petit grenier, furent détruits. Deux personnes, deux femmes, resteront sous les décombres ! » Écrira L’abbé Joseph-Marie Emprin, sur ses notes historiques publiées en 1902.
Le Révérend Moris, curé de la paroisse, voyant que les flammes menaçaient l’église, transportera le Très Saint Sacrement dans le creux d’un rocher derrière le clocher.
La reconstruction du village reprendra ses droits, les gurins, ces gens de là haut, pierre après pierre, redresseront les maisons, sauf ce vestige qui subsiste encore de nos jours à l’entrée du village.
Toutes les archives et registres paroissiaux disparaîtront
Le très beau village de La Gurraz, vivra également des épisodes dévastateurs comme cette maladie de 1884 qui sur 149 habitants, 53 furent atteints et 22 succombèrent. L’intervention du médecin des épidémies du canton, le docteur Empereur, sera déterminante et mettra un terme à cette maladie.
Mais le plus terrible restera la peste qui, en 1630, fera de terribles ravages. « Pour ne pas propager la contagion, ceux qui étaient atteints se retiraient de suite dans une espèce de balme située à l’extrémité des propriétés, du côté de Villaroger – les habitants valides allèrent tous en pèlerinage à la chapelle des saints Fabien et Sébastien, située au village de Nancroix à l’extrémité orientale de Sainte Foy tarentaise.
concerto en rouge et...chat! |
Plus qu'une école...Un monde d'éducation dans la nature ! |
Il y a une vie avant et après les pommes de terre de La Gurraz ! |
A la Gurraz la récolte...C'est en famille ! |
Un balocn, des femmes et des hommes attachés à leur terre ! |
Le pain de La Gurraz pour la Saint Roch en Aout ! |
Arrêt sur une image d'autrefois ! |
Le diacre de la paroisse BONNEVIE..le hasard n’existe pas ! |
" Ce pèlerinage s’exécutera nu-pieds et sera précédé d’un jour de jeûne ! »
Mais l’attachement des gurins à leur terre restera le plus fort, même si encore des avalanches détruiront encore en partie ce véritable nid d’aigle. Cette terre nourricière était réelle, grâce aussi à la fertilité de son sol qui produit encore de nos jours ces fameuses pommes de terre de tous les délices et qui rentrent dans la composition de cette recette tenue secrète quant à la confection du pain cuit au four banal pour la Saint Roch, fête du village célébrée avec ferveur à la mi août.
Pierre VILLENEUVE