Photo : Pierre MAROT |
Durant 3 jours le sergent Florent Dussollier et l'adjudant Cédric Pontet ont organisé un stage de formation secours en ravin avec une dizaine de sapeurs pompiers du bassin de Haute-Tarentaise et tarentaise. " Le secours routier en ravin est une spécificité en Savoie !" indiquera Florent et de poursuivre " nous exécutons tous ces gestes afin d'atteindre les victimes dans les délais les plus brefs !"
En situation d'un premier appel
sur le 18 ou le 112 !
Il y a tout d'abord tout l'aspect technique. Nous partons avec une ambulance VSAB et un fourgon secours routier. 6 personnels sont embarqués alors que le SMUR de l'Hôpital de Bourg saint Maurice, dépêche déjà un véhicule avec, à son bord, en plus du chauffeur, un médecin et deux infirmières.
"La première observation d'évaluation est la profondeur du ravin puisque nous sommes équipé, en première urgence, avec un accès possible jusqu'à 100 m. En fonction de la profondeur nous signalons le besoin d'un renfort afin l'aller au delà des 100 m."
"Ainsi va s'exécuter l'évaluation de la problématique ". Il nous appartient d'être en phase avec la victime dans des regards complices. ..apaiser, rassurer, sécuriser !"
Le chef d'Agrès et le SMUR : en évaluation !
Les sapeurs pompiers sont prêt, le traineau Paillardet est avancé, la victime est approchée, le brancard " planche Peguillem" est sur site. La victime est médicalisée sur place, le Docteur établit le bilan , tout est en sécurité, la victime sous contrôle, peut être treuillée ! Le secours en ravin ? Pourquoi ?
Nous sommes des montagnards aguerris !
Que ce soit par une chute à vélo, en VTT, en randonnée ou en véhicule il se passe un moment intense entre Florent, Cédric et le SMUR. Peu de mots, un vocabulaire choisi, des regards complices comme un murmure, sur un ton calme. Il faut le vivre pour comprendre le degré de concentration et la puissance de ces professionnels.
Quel comportement en tant que témoin ?
Florent appuyait sur le trait et de préciser " quand un témoin appelle, il doit rester calme, se situer, localiser l'endroit, garder le lien téléphonique, indiquer son nom, son prénom, préciser son n° de téléphone. La position géographique est déterminante afin de bien repérer le lieu.. suivre les indications de l'interlocuteur du 18 ou du 112 ! Il y va du gain de temps pour atteindre la victime ! "
La formation pouvait tirer d'excellentes conclusions puisque le secours en ravin restait opérationnel !
Pierre VILLENEUVE
Photos ci dessous - Pierre MAROT