Eric Verdier, psychologue communautaire ,directeur de recherche CNRS au Laboratoire d'économie et de sociologie du travail de l' Université Aix-Marseille
sera l'invité de l'association Les Saintexupériens le jeudi 10 janvier à 20h en salle Chorus et échangera avec le public sur la question du " Lien social aujourd'hui" après avoir tracé les grandes lignes de l'évolution , des tendances voire les dérives du lien social. La psychologie
communautaire est une discipline psychologique qui s'intéresse au
développement social, à la justice sociale, à la santé des territoires
et des individus dans leur environnement. La psychologie
communautaire vise l’amélioration du bien-être des groupes ou des
communautés en développant le " pouvoir d'agir" et par là même le
développement des compétences de chacun , du sens de responsabilité et
de la solidarité .
Les
nombreuses expériences de " soigneur" du lien social dans le cadre de
ses fonctions au sein du SEDAP, organisme reconnu par la Région Santé
nourrissent l'action et la pédagogie d' Eric Verdier pour agir sur les
causes d'agressivité et d'harcèlement , d'isolement et de mal être
dans tous les groupes sociaux.
Dans
les villages, en ville, en entreprise, à l école le lien social
conditionne bien être, santé, reconnaissance, estime de soi, solidarité
et intégration.... Les évolutions et problématiques sociétales font
évoluer le lien social ainsi que la nouvelle donne technologique.
Quelles réflexions mener collectivement , quels comportements adopter
entre voisins, citoyens, entre habitants et responsables, dans le cadre
professionnel , au sein de la communauté scolaire pour aller vers le
meilleur et pour que chacun trouve sa place et
s'épanouisse? Particulièrement attaché aux questions des discriminations
et des violences, Eric Verdier partage avec l'association Les
Saintexupériens l'idée que l'école est la caisse de résonance de
l'environnement social et familial des jeunes. La co-responsabilité de
chacun est donc bel et bien engagée et ouvre la voie à la vigilance des
abus, l'empathie et la reconnaissance des singularités pour le bien
commun.