HAUTEVILLE GONDON
Situé en aval de Bourg saint Maurice, sur la rive gauche de l'Isère, à 800 m de la base Internationale d'Eaux Vives, était jusqu'en 1964 une commune indépendante.
Le chef-lieu Hauteville-Gondon, possède un cœur de village avec l'église, le presbytère, la mairie-école, la fruitière et quelques maisons d'habitations.
La population des "tavelais" est disséminée en dix huit hameaux étagés le long de la pente, jusqu'à 1200 m d'altitude., au dessus, c'est la forêt jusqu'à 1500 m. On arrive ensuite dans le domaine " des montagnettes" privées, elles mêmes dominées par les " grandes montagnes" communales fonctionnant en "fruit commun "
1964 et la création
de la station des Arcs
Depuis la fusion de la commune avec celle de Bourg Saint Maurice en 1964, l'entité Hauteville-Gondon a du mal à perdurer si ce n'est dans les structures scolaires et paroissiales, une vie associative active, avec la permanence d'une élue.
Par cette fusion, Hauteville-Gondon et surtout ses habitants étaient en droit de trouver dans cette acte de générosité une nouvelle remise en question des territoires.
Que sont devenus les traces patrimoniales ?
Moulins, bachals, Croix, reposoirs, chapelles, canaux, les fours à chaux ? Le chef lieu possède une bien belle rue d'accès à l'église Saint-Martin de Tours en cours de restauration. Cette ruelle typique, sinueuse possède un cachet indéniable. Les visiteurs l'empruntent pour se rendre auprès de l'église baroque, évitant ainsi de stationner au cœur du chef lieu ne possédant pas de nombreuses places de parking !
Chacun espère ici que dans le cadre de la restauration de l'église quelques crédits seront affectés à l'aménagement de cette rue menant, tout un chacun, " des plans" au chef lieu, bercé par les remous du torrent de l'église !
Ainsi Martial MOUSSELARD, a eu cette générosité d'attirer l'attention des décideurs et ainsi de faire prendre conscience que les tavelais existent. " quelques plants de fleurs pour une vasque, une poignée de désherbant, un abri au bachal entre croix et boites aux lettres, entretien de la voie piétonne qui mène au village, conservation et consolidation du muret soutenant une pierre de la mission de 1885 gravé au burin pour l'éternité, un revêtement de la ruelle avec réparation de la traverse des eaux de ruissellement arrachée par l'étrave du déneigement, réhabilitation du bachal dégradé et encombré de matériaux divers et variés, mais encore déblocage de la borne incendie 210 dont on ne peut plus enlever le capot et qui est sans accès en cas d'incendie du village, réfléchir sur les aires de stationnement et mettre de l'ordre dans ces espaces réduits, fin des travaux de mise en souterrain du réseau de l'éclairage public..la liste est longue mais bien peu couteuse eu égard au confort que sont en droit d'attendre les riverains..au même titre que les autres ! " ajoutera t il pour conclure en déposant sa lettre à l'hôtel de Ville.
Pierre VILLENEUVE