samedi 24 juillet 2021

LA MAIN DE L'HOMME LACHE PRISE...LA NATURE A HORREUR DU VIDE !



LA MAIN DE L’HOMME LÂCHE PRISE…

                                                       LA NATURE A HORREUR DU VIDE

 

C’est ainsi que depuis des décennies, à l’heure ou la culture, les traditions, le sens du chemin ouvert, le débrouillage des voies d’accès, la préservation de la vue alentour, le besoin de laisser un passage aux rayons de soleil, l’indispensable besoin de repères à  perte de vue, ne sont plus devenus des actes indispensables afin de sauvegarder un équilibre environnemental; Ils sont où ces gestes .... d’un coup de faux, d’un coup de scie, d’un coup de serpette, d’un coup de hache de préserver cet encerclement des arbres et des feuillages et de garder ces espaces de liberté et de communication fondamentaux sinon vitaux.

        LES DEUX VERSANTS DE LA VALLEE DE L’ ISÈRE SE REFERMENT

La végétation a pris le dessus. Les grands arbres créent un écran cachant l’ubac ou l’adret. Les taillis et les hautes herbes cachent les cheminements en forêts, les sentiers sont inaccessibles envahis par des ronces, des arbustes.

Quant aux villages et hameaux à l’écart, l’isolement pour non entretien devient une angoisse pour celles et ceux qui ont choisi de vivre et mourir à domicile. Ainsi l’étouffement est sournois mais la nature s’accomplit puisqu’elle a horreur du vide.

Si on ne peut pas tout attendre des collectivités territoriales il n’en reste pas moins qu’une programmation pourrait encourager les riverains à reprendre ces gestes ancestraux et d’apporter sa contribution au fauchage comme au temps des prestations.

Le constat est alarmant, l’angoisse est à portée de vue…Y aurait il quelqu’un capable de prendre conscience de cette situation, sinon d’autoriser la Dame Nature à fermer ces accès de la vie de tous les jours.

Pierre VILLENEUVE

 

               «  Vous recevrez les fruits de la nature suivant vos actes ! »