QUAND GRANDE GUERRE RIME AVEC
GRANDE ÉMOTION COMMÉMORATIVE
« JE ME SOUVIENS »
C’est bien la devise de nos cousins du Québec qu’il convenait d’appliquer à la cérémonie commémorative du 98° anniversaire de l’Armistice signée un certain 11 novembre 1918. Le village tout entier s’était donc rassemblé, resserré autour du monument aux morts de ces poilus qui ont donné, versé leur sang, pour que vive la France et que la PAIX reste maître.
Ni le vent, ni les cristaux de neige, ni les rafales de ce temps de novembre, n’ont eu de prises sur la ferveur et la communion avec ces poilus d ’Hauteville-Gondon, dont les noms sont gravés à tout jamais sur ce marbre avec cette écriture indélébile.
Didier Jouniaux, et Claude Germain allait nous donner l’exemple de ce duo qui d’une seule voixt rappelaient les combats de la grande guerre de 1914-1918.
« En 1913 le service militaire de 2 ans est porté à 3 ans…L’Allemagne compte sur ses rangs 900.000 hommes sous les armes. Souvenez vous de Sarajevo… 4 ans d’enfer vont donc décimer des milliers de soldats de France. »
En cette année 2016 soit il y a 100 ans 8 hautevillois vont tomber dans les tranchées meurtrières..
Anne-Marie Bimet allait donner lecture de ce sacrifice :
A la bataille de Verdun sont tombés :
___Auguste Costerg
___Louis Chenal
___Auguste, Louis, Alphonse Blanc
___Elisé Berthollet
___Auguste, Arsène Grognet
A l’offensive de la Somme sont tombés :
___Jean-Jacques Berthollet
___Elie Alexandre Favre
Évocation
___ »Quant à Louis, Ernest Bimet, bien que ne figurant pas sur notre monuments aux morts, il fut toujours considéré à Hauteville Gondon comme une victime de guerre. Il combattit au 120 Régiment de Hussards à Cheval, jusqu’en février 1915 date à laquelle il fut réformé..la tuberculose avait accompli son œuvre. Il meurt en octobre 1916 à Montvenix ! »
Les familles de ces poilus pouvaient déposer un œillet prés du monument aux morts, comme un signe d ela main !
Quand les enfants nous prennent par la main
La surprise fut de taille à l’heure d’écouter, d’entendre les enfants de l’école d’Hauteville-Gondon interpréter « LIBERTE EGALITE FRATERNITE », la ferveur était grande à l’heure des chants de la chorale d’ Hauteville-Gondon et son chef e chœur Luce Costerg, mais l’immense, l’intense, le juste supportable est sortie de la gorge de ces enfants tirés de la terre d ’Hauteville-Gondon qui avec ferveur, émotion, puissance, ont uni leur voix à celles du public et d’enlever, sous un vent glacial, une Marseillaise que personne n’oubliera !
La parole du Maire : Michel Giraudy
Merci à toutes et à tous, merci aux corps constitués, merci à l’écho du St Bernard, merci aux porte-drapeaux, merci aux élu(e)s, merci au détachement des chasseurs alpins si chers à cette Haute-Tarentaise, merci à celles et ceux qui ont permis cette belle cérémonie, mais aussi et surtout merci à vous les professeures d’école de votre capacité, de votre conviction d’ avoir su donner tout le lustre à cette cérémonie dans ce petit village, mais grand par ses enfants qui nous ont donné le frisson !
Il y a des « marseillaise » qui vous tirent les larmes !
Pierre VILLENEUVE