Annulation des augmentations de taxes sur les carburants et proposition d’une prime exceptionnelle non imposée pour les salariés
Devant
la menace de nouvelles manifestations samedi 8 décembre à Paris, et
pour inciter les gilets jaunes à y renoncer afin d’éviter une possible
explosion de « très grande violence », le pouvoir exécutif multiplie les concessions de dernière minute pour répondre aux revendications sur le pouvoir d’achat.
L’Elysée a annoncé renoncer à toutes les augmentations de taxes sur les carburants qui étaient prévues pour toute l’année 2019 - alors que le gouvernement avait d’abord annoncé, fin novembre, le maintien de ces hausses de taxes, puis le 4 décembre la suspension de l’augmentation pendant 6 mois.
Désormais, le message est clair : le 1er janvier prochain, le diesel n’augmentera pas de 6,5 centimes d’euros par litre et l’essence de 2,9 centimes par litre. Sont ainsi supprimés les effets de la hausse de la taxe carbone et du rattrapage de la fiscalité du gasoil sur l’essence.
Enfin, pour les professionnels, il n’y aura pas d’augmentation des taxes sur le gasoil non routier (pour les engins de chantiers principalement).
S’y ajoute la suspension de l’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité et du gaz pendant 6 mois. Et l’absence d’un nouveau durcissement du contrôle technique au 1er janvier 2019 concernant les véhicules diesel (mesure des fumées d’échappement).
Pour compléter cette liste de gestes en direction des gilets jaunes (il ne s’agit pour l’instant que d’annuler des dépenses supplémentaires à venir qui ne produisaient pas encore d’effet depuis le début des manifestations), le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, se déclare favorable à la création d’une « prime de fin d’année défiscalisée », versée par les entreprises à leurs salariés.
Cette prime, d’abord suggérée par Xavier Bertrand (Président de la région Hauts-de-France) pourrait être versée par les entreprises qui le souhaitent.
Elle viendrait s’ajouter en plus du salaire et du 13eme mois, et serait exonérée d’impôt et de charges sociales, salariales comme patronales, selon les indications de l’ancien ministre du travail de Nicolas Sarkozy. L’actuel ministre de l’Economie abonde en ce sens : « si les entreprises, et nous les encourageons à la faire, peuvent mieux redistribuer la différence entre le capital et le travail, j’y suis personnellement favorable », a t-il déclaré.
L’Elysée a annoncé renoncer à toutes les augmentations de taxes sur les carburants qui étaient prévues pour toute l’année 2019 - alors que le gouvernement avait d’abord annoncé, fin novembre, le maintien de ces hausses de taxes, puis le 4 décembre la suspension de l’augmentation pendant 6 mois.
Désormais, le message est clair : le 1er janvier prochain, le diesel n’augmentera pas de 6,5 centimes d’euros par litre et l’essence de 2,9 centimes par litre. Sont ainsi supprimés les effets de la hausse de la taxe carbone et du rattrapage de la fiscalité du gasoil sur l’essence.
Enfin, pour les professionnels, il n’y aura pas d’augmentation des taxes sur le gasoil non routier (pour les engins de chantiers principalement).
S’y ajoute la suspension de l’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité et du gaz pendant 6 mois. Et l’absence d’un nouveau durcissement du contrôle technique au 1er janvier 2019 concernant les véhicules diesel (mesure des fumées d’échappement).
Pour compléter cette liste de gestes en direction des gilets jaunes (il ne s’agit pour l’instant que d’annuler des dépenses supplémentaires à venir qui ne produisaient pas encore d’effet depuis le début des manifestations), le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, se déclare favorable à la création d’une « prime de fin d’année défiscalisée », versée par les entreprises à leurs salariés.
Cette prime, d’abord suggérée par Xavier Bertrand (Président de la région Hauts-de-France) pourrait être versée par les entreprises qui le souhaitent.
Elle viendrait s’ajouter en plus du salaire et du 13eme mois, et serait exonérée d’impôt et de charges sociales, salariales comme patronales, selon les indications de l’ancien ministre du travail de Nicolas Sarkozy. L’actuel ministre de l’Economie abonde en ce sens : « si les entreprises, et nous les encourageons à la faire, peuvent mieux redistribuer la différence entre le capital et le travail, j’y suis personnellement favorable », a t-il déclaré.
Avec AFP