L’HISTORIQUE DU P.G.H.M. –
2éme partie –
C’est en décembre 1956 qu’un dramatique accident dans le massif du Mont Blanc sera à l’origine de la structuration du secours en montagne. Deux jeunes alpinistes français, Vincendon et Henry sont pris dans une tempête à une centaine de mètres sous le sommet du Mont Blanc, après l’ascension de l’éperon de la Brenva. L’hélicoptère envoyé pour leur porter secours s’écrase avec son équipage à proximité de la cordée en détresse. Il faudra le secours d’un second hélicoptère pour évacuer le pilote et le mécanicien atteints de graves blessures. Quant à Vincendon et Henry, ils ne pourront pas être rejoints à décéderont sous le regard impuissant des secouristes dans la vallée de Chamonix.
A la suite de ce drame qui eut un retentissement national, l’organisation du secours en montagne prend une nouvelle orientation et la notion d service public apparaît. Ainsi en 1958, une circulaire ministérielle place le secours en montagne sous la tutelle de l’État. Cette mission est alors confiée à deux corps que sont la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale.
Dans ce contexte la Gendarmerie crée des Groupes Spécialisés de Haute Montagne (GSHM), puis des Pelotons Spécialisés de Haute Montagne ( PSHM), une unité de Gendarmerie de Secours en Montagne est créée à Bourg Saint Maurice et prend l’appellation de Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne ( PGHM).
Le PGHM s’installe d’abord à Tignes Les Boisses puis définitivement en 1979 à BOURG SAINT MAURICE avenue du Maréchal Leclerc. Dans les années 80, le PGHM compte 8 sous officiers spécialisés renforcés d’un groupe de 10 gendarmes - auxiliaires, appelés du contingent. Il est composé actuellement de 19 personnels dont 16 spécialistes et 3 gendarmes adjoints volontaires.
Pierre VILLENEUVE
(extrait du livre de L’historique DU PGHM)
Prochain article sur le PGHM : ses missions
Le Commandant Jean-Pierre MIRABAIL- Commandant du PGHM de SAVOIE en poste à BOURG SAINT MAURICE |