jeudi 31 mars 2016

HAUTE TARENTAISE - UNE NOUVELLE EXPLOITATION AGRICOLE d'ELEVAGE EST NEE DANS LA PENTE ! Le Gérant : YANNICK EMPEREUR !

















UNE NOUVELLE EXPLOITATION AGRICOLE D’ELEVAGE EN ENCLOS LIBRE  EST NÉE DANS LA PENTE.
C’est en EARL, que Yannick Empereur et son père Robert ont donc constitué cette forme d’exploitation agricole tournée vers l’élevage des tarines. Le bâtiment, situé à Séez, dans la pente du lieu dit «  La Mandarie » est une structure pensée en stabulation en enclos libre. Yannick est donc le gérant de ce complexe et peut compter sur son père Robert certes, mais aussi sur James et Roland qui se répartissent sur d’autres missions à savoir maintenance et entretien du matériel, livraisons et bien d’autres tâches fondamentales afin de mener à bien cette bien belle entreprise.
Il était 17 heures et la traite venait de commencer. A tour de rôle dans une organisation rationnelle , chaque tarine s’avançait dans les boxes afin que la traite s’effectue calmement...les autres tarines restaient en liberté sinon dans leurs stalles tout en savourant le délicieux foin cueilli, coupé à l’envi dans les alpages alentour. «  Il faut préserver la qualité du lait et nous devons respecter le cahier des charges pour tendre et conserver l’A.O.P. – l’Appellation d’Origine Protégée - ! » précisera Robert.
«  La traite est un moment important et l’aspect sanitaire est primordial. Nous avons comme destination de nos objectifs, avec nos 52 tarines, et nos 18 veaux, d’ atteindre le quota de 160.000 litres dans l’année. Les contrôles journaliers s’effectuent à chaque livraison, donc tous les jours, à la Coopérative Laitière de Haute-Tarentaise, là où est livrée notre production ! » Indiquera Yannick.
Eu égard à la saisonnalité, les tarines sont libres dans cette stabulation, elles sont paisibles et produisent un rendement naturel…Voyez « marguerite » elle se frotte le dos avec cette brosse que les tarines, à tour de rôle, affectionnent ! »
Puis dés la saison printanière, durant l’été et jusqu’aux premiers frimas, le troupeau se rendra en emmontagnée, à l’alpage de Tignes «  Les Marais ».
Le lait se déversait à jets continus sous des odeurs parfumées de gentianes, de violettes et de noisettes…Le Beaufort s’inventait aux pis des mamelles de ces tarines aussi charmeuses les unes que les autres.
Alors que « les hommes » étaient affairés à la traite, nous avons eu la chance d’avoir deux guides avec Mathilde et Émilie, qui déjà semblent apprendre à devenir peut être de nouvelles fermières. Merci à toutes les deux.

Pierre VILLENEUVE