lundi 28 mars 2016
PORTRAIT DE BERNARD...L 'HOMME QUI PARLAIT A L' OREILLE DES PINCEAUX !
PORTRAIT DE BERNARD...
L HOMME QUI PARLAIT A L'OREILLE DES PINCEAUX !
« Printemps » entre plumes et pinceaux.
Le temps de l’hiver, la passion du froid glacial des ciels bleus, les couchers des soleils orangés, les épaisseurs des sourcils, les fondus bleu marine sous un noir dominant, n’avaient pourtant pas eu raison, et donc aucune prise, sur la chaleur des couleurs des pinceaux de Bernard.
Dans cette rue dédiée à Saint Michel, patron des parachutistes et de leur toile, il a suffit de pousser la porte, écouter le parquet croisé, crisser sous nos pas, communier avec l’aiguille sur le tourne disque et se laisser glisser dans un « A day in the life » sinon un « Paint it black » des Beatles aux Rolling Stones.
Il y avait ces voix de P.MacCartney, de John Lenon, de Mick Jagger sinon de Keith Richards qui quelque part tracent, guident la perfection du trait qui parfois, s’autorise ces arabesques évocatrices. « De mon temps nous allions, cravatés, écouter ces génies du Rock ! Du Tunnel de la Croix Rousse au parc de la tête d’Or »
Bernard écrasait ce tube en noir, « presque du Black And White »
Nous n’y avons pas vu que du bleu ! et sommes tombés sous le charme sinon l’extase face à l’explosion des huiles, des acryliques, des peintures à l’huile à l’eau mais aussi des pinceaux de Bernard, qui a su nous sortir des couleurs de l’hiver pour passer au printemps des plus flamboyants, des plus envoûtants, des plus colorés, des plus excitants…disons le, des plus émouvants !
Sur la toile le talent… quand les mots s’écrivent sur le Canson
Bernard a mis de la couleur dans les nuages de l’hiver, il a donné du relief aux rides tendres de ces visages éternels sinon des costumes colorisés à souhait. La rigueur du noir, la puissance des couleurs franches, affirmées, nous permettaient d’accéder à son talent..Bernard puise son inspiration à l’encre de ses émotions dans des volumes et perspectives troublants « coup de foudre, pulsion, appel du pinceau ? ».
Les mots sont dans l’atelier, silencieux, illuminé par la nature paysageant les baies vitrées. Dans ce bocal de tous les pinceaux chacun a sa place, son rôle, sa finesse, sa rigueur… qu’ils soient à poils comme la brosse, qu’ils soient petit-gris et apprivoisés, qu’ils soient de martres ! Tous fiers de sentir la chaleur de la main, telle une danse effrénée. Le geste part du cerveau, la main danse entre pleins et déliés.. Les tons pastel et les rouges vifs de ces coquelicots précurseurs, faisaient fondre la notion de nature morte, sous les yeux mi clos du renard, fier de composer le tableau. Bernard donnait de l’espérance dans ces horizons de regards profonds, expressifs, prêts à vous dire ces mots qu’ils faillaient susciter, dans ses compositions florales en « or et feu. »
Tel un guide sur ces sentiers d’alpages vers « la motte »
Bernard, avec pudeur, nous dévoile sa palette, son inspiration,
Il nous invite ainsi à s’enivrer de ces parfums qui embaument la nature, réchauffent l’âme qui en a bien besoin, et très certainement trouver un coin dans cette montagne qui le gagne au droit du chalet « la motte » situé sur les Hauts de Sainte Foy Tarentaise, afin de retrouver les goûts des couleurs, si fugaces peut être, mais ô combien salvatrices, ces couleurs qui savent barioler notre envie de vivre et d’espérer.
Pierre VILLENEUVE
Le texte a été écrit dans le silence des tableaux réalisés par Bernard BRUNET,
En effet, vous venez de découvrir « le portrait » de Bernard BRUNET, que vous avez peut être reconnu sinon découvert.