dimanche 30 décembre 2018

GRANIER : LE LOUP N'ETAIT PAS DANS LA BERGERIE...IL OBSERVAIT !




Retrouvez Manon tous les samedis sur le marché, rue St Michel, prés de la Roselière avec son étal de fromages de brebis délicieux et fabriqués à GRANIER !
GRANIER : LE LOUP N’ÉTAIT PAS DANS LA BERGERIE…                             IL OBSERVAIT !
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La détermination de Manon, la vigilance de Timothé, n’ont pas été de trop afin de contenir une visite bien effrayante de ce loup venu roder, auprès de la  bergerie de Bonvillard aux portes du village de Granier.
        Manon Calonne nous raconte ce qui s’est passé il y a quelques jours
« Je venais de sortir, comme tous les soirs, à l’heure de s’assurer que la maison est bien fermée, que le verrou est bien en place dans la bergerie de mes brebis. J’ai vu…comme une ombre, circuler le long de notre voiture...Prés de la maison…J’ai bien compris qu’il se passait quelque chose d’étrange…La bergerie était silencieuse…Et puis, mes yeux, mon regard se sont posés sur cet animal qui rôdait..C’était bien un loup ! »
                        La présence du loup est aux portes de la Haute-Tarentaise
Renseignements pris «  le nombre de loups va probablement atteindre son seuil de viabilité dés cet hiver eu égard aux suivis estivaux. Les loups s’en prennent… vont s’en prendre aux élevages. Le loup solitaire est rare, il traine, il chasse avec un groupe de 3 à 4, comme une meute. En Auvergne-Rhône Alpes en 2018 il y a eu 3385 attaques et 11607 victimes. Le loup attaque, entre autres, le cheptel domestique.
                                 Légitime défense ? Défense légitime ?
 Ainsi se pose la question du pastoralisme contrôlé, se pose la question de la quiétude des éleveurs, ainsi se pose la défense légitime, se pose la légitime défense, se pose également la question de la gestion du territoire. Il ne suffit pas, plus de se donner bonne conscience en indemnisant les bêtes égorgées, les troupeaux précipités dans les ravins, le stress des  chèvres, des brebis, il devient urgent, pressant, ultime de donner à nos éleveurs la plénitude de leur passion, de leur engagement, de leur conscience d’entretenir nos territoires..Et de nous régaler de leurs fromages. Aujourd’hui, plus que jamais, redoutons ces moments où les alpages seraient désertifiés par nos éleveurs …Alors la nature aura évidemment horreur du vide et nos montagnes deviendraient inaccessibles.
Pierre VILLENEUVE