mercredi 21 septembre 2016

DARNETS - CORREZE - NOUS AVONS FAIT UN BEAU VOYAGE SUR LES TERRES CORREZIENNES -






A LA RENCONTRE DE NEUF TROUBADOURS AU BORD DE LA ROUTE ROYALE SUR LE PLATEAU DE MILLEVACHES –

Nous étions au milieu du XVIII° siècle, la route d’Ussel quittait Egletons, en ce jour 9éme du mois d’après aout  du 3éme Millénaire de l’an deux mille seize. Il était très tôt en ce matin à 10 h 30, le coq gaulois et les poules alentour caquetaient. Nous venions de franchir la Soudeillette au confluent des deux Rocs.
 «  Nous allons atteindre Darno «  s’exclamera Christian, tiré de cette Cour de fainéants que l’on disait roi du six gares ! Sa femme Ginette portait dans sa coupe du taboulétum afin d’assouvir «  les fins en soi ! »
Josiane et Adrien nous avait rejoint car ils venaient des bords de atlantiquarium tout en  empruntant le chemin de Moustier Ventadour. Dans leur sac à dos il y avait une bien belle sagesse. Après une halte à la croix des rameaux, chacun put se désaltérer au puits. Le puisage était fréquent grâce au treuil chevillé. Sous des bruits de chaine et de crissement des courroies, l’eau dans le seau était salvatrice.
     Le Mas : pays des chauves-souris, de l’aigle botté, du faucon pèlerin,
                 Des sangliers et des chevreuils, mais aussi de gens très attachants
         De Darno à Darnets : Un bonheur à consommer sans modération
C’est au pont de Crespel que sont arrivés Michel et Monique. Assurément leur besace était garnie de ces galettes, quiches et pizzas cuites à la lueur de l’aurore avec ces senteurs de rosées matinales. A quelques lieux la fumée signalait la hutte de nos hôtes. Roger avait abattu quelques arbres, alors que Mireille, femme élevée aux herbes de Provence, préparait la broche. A l’entrée de la caverne, Roger et  Mireille, avaient eu cette délicatesse de préparer un breuvage que chacun pouvait déguster dans ce jéroboam dans des gorgées pleines d’amitié et de compassion.
Darnets au pays des Cèpes et du bien vivre
Roger avait fait pousser des cèpes dans son jardin secret, le « pastaga » coulait entre deux eaux, le porto  tiré des bords du Daïro était gouleyant, le blanco négro dansait autour des  glaçons.
A l’heure de festoyer, les fourchettes et les couteaux cliquetaient, le mathusalem servait à boire. Les verres étaient remplis de ce vin spirituel «  Château du Lieuteret », l’eau servie à  table provenait du Moulin. Les darnétziennes et les darnetziens pouvaient se rendre dans le Parc Naturel Régional des Millevaches, le chemin des croix pouvait être emprunté de Saint Valère à N.D. de Puech, prés du ruisseau de la Gane.
 L’aiguille du cadran solaire invitait à célébrer Le mas de Darnets
Le parchemin déplié, lecture pouvait être faîte du blason :
       «  Mi-Parti : au premier échiqueté d’argent et d’azur de huit tires, au second azur aux trois poissons d’argent posés en fasce et rangés en pal, le premier et le troisième contrenageant » Chacun était debout, le verre levé, la tradition était respectée à la gloire du «  Mas ». 

Darnets ? Une page d’Histoire


C’est en l’église de Darnets que le corps du Duc de Montmorency a passé la nuit, à l’heure où il quittait Toulouse pour être inhumé à Paris.

A L' HEURE DE FAIRE L' APPEL... VOUS NOUS AVEZ TANT MANQUE !









Pierre VILLENEUVE