jeudi 29 septembre 2016

Portrait de Judith FRAISSARD - PATISSIERE HORS PAIR A L' HOTEL RESTAURANT DE COURCHEVEL - LE CHABICHOU -

L'Hôtel-Restaurant LE CHABUCHOU
Judith et sa tenue en cuisine au Chabichou
Judith et ses inséparables cous blancs
Judith FRAISSARD, pâtissière, excelle au célèbre hôtel-restaurant  "LE CHABICHOU " à Courchevel.
 « De la Maison de la truffe » à La préparation des desserts des clients. »

Avec Judith, tout est gourmandise. Elle a, en elle, ce don de colporter les essences tirées à la terre de ces ancêtres. Judith cultive son jardin dans le très beau petit village «  La Rochette » à Montvalezan. La pente draine les senteurs, les plantes transmettent à Judith ces coutumes ancestrales. Ainsi elle va transcender ces produits frais cueillis à la rosée des soleils de Val d’Isère et d’emporter avec elle, à la table des invités d’un soir, l’alchimie de la texture.  De ses mains elle enfante le visuel, s’autoriser des mélanges subtils afin de « faire rencontrer les parfums » tirés, empruntés à dame nature.
                            Judith nous invite donc au voyage
Titulaire d’un BAC-PRO – Alimentation-Pâtisserie-Boulangerie - « J’ai dû revenir à la source et passer le CAP. J’ai poussé la porte de la boulangerie-pâtisserie des « 3 G » à Bourg St Maurice. Pierre m’a accueilli alors que Geoffroy Collomb, devenait maître d’apprentissage. En alternance avec l’Ecole à Ambérieux en Bugey, j’ai travaillé, derrière le piano, avec cette détermination. «  Je voulais réussir ! « Le parcours de vie a été aussi de rencontrer son professeur de pâtisserie à l’École, Lionel Guillemeau m’encourageant à rester dans l’établissement afin de terminer par une « mention complémentaire » d’une année de plus afin de me perfectionner…je décrochais le Brevet Technique des Métiers ! …
Merci Mr Patrick Gagnard : J’ai été considère, accueillie et formée à votre Pâtisserie, la bien nommée renommée «  La Gourmandise » à Ambérieux en Bugey !
                     Le Chabichou ? Un véritable temple de la pâtisserie !
Ma rencontre avec le chef pâtissier Olivier Ponticelli  a été un vrai bonheur. Mais tout d’abord j’ai accepté la proposition du « patron » Michel Rochedy me confiant la production de la boutique «  La maison de la Truffe ».
Avec application, patience et envie je me suis retrouvée face à mes premiers amours…La Pâtisserie ! Ainsi j’apprenais à travailler juste, ma mémoire tenais à jour mes livres de recettes et approchais la texture : du mou au croquant ! Les secrets des goûts me dominaient, je pouvais imaginer, créer, susciter, inventer, je pouvais oser !
 La liberté de la « Maryse », le vertige du chinois, la perfection du laminoir.
                              Danse avec les desserts

Ainsi les produits frais prenaient toute leur place à l’heure de dresser les desserts. Les fruits cueillis du matin allaient se promener sur les papilles des clients. Plus loin il fallait faire face à un vacherin aux myrtilles, à la boule soufflée à la pêche alors que les tartelettes au chocolat passion, étaient impatientes de rejoindre une table gourmande.
                     Judith : La richesse de vivre deux mondes !
Alors que les lumières de la nuit envahissaient les zones d’ombre, alors que les lanternes s’éteignaient peu à peu, qu’une clé tournait dans la serrure, le ciel étoilé annonçait la fin de la journée. Judith avait besoin de retourner quelques instants à sa terre, à son jardin, à la chèvrerie où les « cous-clairs » l’attendaient pour une litière, pour une traite et quelques câlins. Ces chèvres de race savoyardes sont ses confidentes, ses amies.
Le verrou condamné et voilà Judith dans le silence de son nouveau monde qui la ressource, qui lui renouvelle cette énergie puisée au bruit du torrent des Moulins.
                      De sa veste noire au bleu de travail.
Demain matin aux premières lueurs, Judith partira en randonnée vers le sentier du Petit Bois peut être avec ses ami(e)s Isabelle, Nathalie, Jordan, Olivier, Cédric et bien d’autres à refaire ces deux mondes. Le chien aboie, elle lui parle dans le patois local …Et puis… « Y a ka y faire ! 
»
Pierre VILLENEUVE








Le clocher de la chapelle de La Rochette: un point de repaire pour Judith







Judith ne peut pas vivre sans son jardin