mardi 25 juin 2013

FABRICATION DU PERE RULLIER !







             Hervé: Chef de fabrication








Audrey : vendeuse
Bruno et Céline, Directeurs  du" Père Rullier"

SEEZ
MADE IN SEEZ

Des conserveries, des charcuteries, des crozets, des diots, une farandole de délices de nos palais, ainsi se perpétuent les traditions du Père Rullier, au rythme de la fabrication artisanale de ces bocaux qui pénètrent dans nos palais, grâce à la délicatesse de nos papilles, ou les goûts de toutes les saveurs parfument notre savoir vivre.
Il est 4 heures du mat, la rue Célestin Freppaz s’éveille, si l’enseigne du magasin  du « Père Rullier » semble dormir, Hervé est déjà ceint de ses habits de lumière du matin, dans un blanc immaculé.
"Le laboratoire s’éclairait sur une bien belle viande de porc sélectionnée, la fraîcheur était dans les tranches ainsi découpées !" préciseront Bruno Parisio et Céline tous deux directrice et directeur de bel établissement. Triées, dénervées, le hachage allait accomplir son œuvre.  Grâce à une technique hautement sécurisée, Hervé faisait avancer les lanières de viande dans le hachoir sans, qu’en aucun moment, il y ait contact avec les mains, la mise sous vide s’accomplissait «  même pour les diots c’est la machine qui exécute le piquage des vrais boyaux de porc ! ». Hervé tenait dans sa mémoire les doses savamment équilibrées et parfumées, qu’il détenait de l’alchimie inventée par Yvon Paviet et Bernard Rullier, colporteurs des savoir faire de plusieurs générations «  Sel, poivre, muscade, des épices aromatiques ! et puis c’est en fonction des goûts ! » Dans un subtil coup de main Hervé ne quittait pas  de ses yeux l’autoclave qui allait accueillir jusqu’au 1600 conserves par semaine ! «  Ici les mots conservateur, colorant  n’ont  pas leur place, tout est naturel ! Vous m’en direz des nouvelles de notre saucisse de sang, très copiée, mais pas égalée ! »
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Le déverrouillage desserrait les mâchoires de l’autoclave qui décompressait ses 110°, Hervé allait retirer à l’aide  du palan, les 400 conserves de ces pâtés de toutes les gourmandises. « Dans la journée nous vendons les 400 conserves ! » Indiquera  Bruno le patron du Père Rullier, fier de voir ces alignements de conserves prêtes à occuper les rayons de la charcuterie, sinon de partir sur les comptoirs des épiceries fines de la région, de France et même de la Réunion !
Les crozets sommeillaient à l’ancienne, au sarrasin sinon blanc au blé dur, dans un méli-mélo à s’éclater sous les paquets du « pit’chus » « aux grains de crozets plus gros,  pour la recette traditionnelle ! »
« J’ai créé un service de repas pour clubs, associations, collectivités de l’entrée au fromage, je propose également la visite des installations avec un entrée libre les jeudis après midi avec dégustation de nos produits ! » dira Bruno.
Les odeurs de la conserverie se répandaient, comme un mot de passe, dans les rues de la cité des artisans, les premiers clients attendaient pour se faire servir, Hervé et Bruno, malgré quelques rides de bonheur, gardaient ce sourire en coin fait de satisfaction et de réussite, puisque demain sera déjà un autre jour.
A l'étal Audrey, accueillait les clients, sinon les visiteurs du laboratoire et servait à l'envi ces gens au palais fins qui avaient envie de se nourrir des produits du terroir et de déclarer " pourquoi aller chercher si loin, ce made in France, fabriqué à Séez, au pied du col du Petit Saint Bernard ? "
Pierre VILLENEUVE
Pour tous renseignements :
Le Père Rullier
30, rue Célestin Freppaz
73700 – SEEZ
Tél : 04.79.41.04.43
fax: 04.79.41.19.07
@ : lepererullier@orange.fr